Une culture récente
La culture du poivre à Madagascar remonte au début du 20e siècle. Emile Prud’homme, responsable de l’Institut National d’Agronomie Colonial à Madagascar, était alors en charge de développer les cultures de café, de tabac et de poivre sur l’île. Il choisit l’île de Nosy Be pour planter des lianes de poivre Piper Nigrum venues d’Indonésie, puis il développa la culture dans la région de Tamatave, sur la côte Est de Madagascar. Avec son climat tropical et ses sols fertiles, l’île présente des conditions idéales pour cette culture. C’est ainsi que le Poivre Noir de Madagascar commença son développement.
Des petits grains noirs ridés
Ce poivre est issu de terroirs cultivés par de petits agriculteurs. La récolte a lieu deux fois par an, l’une de mai à juillet, l’autre en octobre-novembre. Les grains sont cueillis un par un lorsqu’ils sont encore verts. Ils vont mûrir pendant quelques jours, avant d’être séchés au soleil, jusqu’à devenir de petits grains noirs fripés (ridules). Ils sont ensuite lavés, puis triés selon le calibre des grains.
Le Poivre Noir de Madagascar, des notes boisées et citronnées
Le poivre noir de Madagascar est très aromatique. Riche en essences et en résines, il présente des notes boisées et fruitées. Sa teneur en pipérine lui donne un niveau de piquant intermédiaire. C’est un poivre à utiliser au quotidien, qui se mariera avec tous vos plats, viandes blanches ou rouges, poissons, légumes, pâtes mais aussi desserts, notamment au chocolat pour apporter une pointe de piquant … Comme de nombreux poivres, il est à utiliser surtout en fin de cuisson, pour préserver toutes ses saveurs.
Il se présente dans un flacon-moulin en verre recyclable qui préserve toute sa puissance aromatique.