Cultivé sur des terres volcaniques
On doit la découverte de ce poivre à Antoine Decré. Dans les années 1930, ce Français planteur de bananes à Penja (Cameroun) décida de planter quelques lianes de Piper Nigrum provenant d’Inde sur les terres volcaniques de Penja. La richesse du sol et le climat tropical camerounais (6 mois de soleil, 6 mois de pluie) permirent d’obtenir un arôme et une concentration en huiles essentielles exceptionnels. La culture s’étendit ensuite vers d’autres régions du Cameroun. En 2014, le poivre de Penja obtient la première Indication Géographique Protégée du continent africain. C’est le deuxième poivre à obtenir cette distinction, après le poivre de Kampot cultivé au Cambodge.
La culture du Poivre de Penja
Le poivre blanc de Penja est le poivre rouge arrivé à pleine maturité, nettoyé et dont on ne garde que le cœur. Le poivre est cueilli à la main, grappe par grappe, deux fois par an. Les baies sont nettoyées et débarrassées du péricarpe (leur enveloppe), après trempage de 8 à 10 jours dans une eau de source naturelle provenant des mêmes terrains volcaniques. Le poivre est ensuite séché au soleil pendant 3 jours, trié puis calibré pour ne garder que les plus gros grains. Cultivé en petite quantité (seulement 18 tonnes par an), c’est un poivre rare.
Il se présente dans un flacon-moulin en verre recyclable qui préserve toute sa puissance aromatique.